Madame d'Alexis

  CE QU’IL FAUT RETENIR POUR SOIGNER L’EFFET PAILLE Diagnostiquer la cause  : chaleur excessive, tensio-actifs sulfatés ou carences nutritionnelles. Hydrater puis sceller  : spray aloé vera matin et soir, masque à la kératine deux fois par semaine, trois gouttes d’huile légère après chaque rinçage. Choisir le bon shampooing  : sans sulfate, pH acide, enrichi en beurres végétaux (ex. Le Shampoing Madame d’Alexis). Coiffer sans agresser  : peigne à dents larges, coiffures « low-heat » (tresses, plopping), spray thermo-protecteur. Nourrir de l’intérieur  : oméga-3, vitamine E, zinc-biotine + hydratation quotidienne garantissent élasticité, brillance et résistance. L’« EFFET PAILLE » : DE QUOI PARLE-T-ON ? Lorsque la fibre capillaire se craquelle sous l’effet de la déshydratation apparait alors l'effet paille , les écailles se soulèvent, la kératine se délite et la chevelure devient terne, rêche, cassante et difficile à coiffer. Restaurer l’eau, sceller les lip...

  Réinventer l’hydratation : du bain unique au micro-soin continu Longtemps, le rituel capillaire se limitait à un shampooing nourrissant suivi d’un masque hebdomadaire. Or la fibre d’un cheveu sec perd jusqu’à 20 % de son eau naturelle entre deux lavages, surtout lorsqu’elle est exposée à l’air conditionné ou aux frottements du textile.  Le soin sans rinçage – leave-in pour les puristes – compense ce phénomène par  une diffusion lente d’actifs hydratants et protecteurs . On ne parle plus d’un « traitement ponctuel », mais d’une  stratégie de micro-soins  : quelques pressions ciblées matin et soir qui maintiennent un taux d’hydratation stable pendant 72 heures. Pourquoi la fibre sèche réclame un film léger plutôt qu’un bain gras Les cheveux secs sont souvent confondus avec les cheveux épais ; en réalité, leur cuticule présente des levées irrégulières. Résultat : la surface reflète moins la lumière ; l’évaporation d’eau interne s’accélère ; les charges électrost...

  Comprendre le cycle de vie du cheveu Les follicules pileux humains fonctionnent selon un cycle triphasique soigneusement régulé par des signaux endocriniens et vasculaires.  La  phase anagène  (croissance) dure de trois à sept ans ; dans cette période, la matrice cellulaire multiplie jusqu’à cinquante fois son propre poids chaque jour. Vient ensuite la  phase catagène , courte phase d’involution où la gaine épithéliale se rétracte.  Enfin, la  phase télogène  correspond à l’excrétion du poil, suivie d’un repos de près de cent jours avant qu’un nouveau cycle ne s’enclenche. Une chevelure saine compte ≈ 85 % de fibres en anagène ; dès que ce ratio tombe sous 80 %, la longueur stagne. Indicateurs d’un ralentissement  : stagnation de la longueur sur six mois ; pointes cassantes et porosité accrue ; diminution mesurable du tour de queue-de-cheval (> 1 cm). Les causes majeures d’arrêt de croissance Carences nutritionnelles Le bulbe est un « or...

Synthèse rapide Oui : les filtres organiques ou minéraux protègent la tige pilaire lorsqu’ils sont correctement répartis. Les émulsions cutanées riches perturbent cependant la surface capillaire ; privilégiez des sprays ou huiles SPF 30 – 50 spécifiquement formulés pour les cheveux. Une application trente minutes avant l’exposition, renouvelée toutes les deux heures et après immersion, maintient l’efficacité photoprotectrice. Le soir, un double shampooing doux suivi d’un masque céramides permet d’éliminer les filtres résiduels et de restaurer l’hydratation interne. Mécanismes de photodégradation capillaire L’énergie photonique des UVA (320 – 400 nm) pénètre jusqu’au cortex et oxyde la kératine. Les UVB (280 – 320 nm) rompent les ponts disulfure, essentiels à la cohésion structurale. Sous la chaleur, la cuticule se dilate ; l’eau interne s’évapore et la teneur lipidique chute. Trois co-facteurs majorent le phénomène : Sel marin : cristallisation osmotique, augmentation de la rugosité de...